Hey ! Me revoilà !
Je vais reprendre ce que j'ai commencé hier x)
Framboise : Donc ce chapitre 2 ! En fait la dessus, Mylia a tout dit, il faut que tu fasses plus attention aux fautes qui, pour la plupart, sont des fautes d'étourderies, j'imagine? Fais attention quand tu parles au passé simple, à la première du singulier la terminaison n'est pas "a" mais "ai". D'ailleurs en parlant de temps (ceci concerne ce chapitre, le précédent ainsi que les suivants) il va falloir choisir entre narrer au présent ou au passé, parce que là on a un vilain mélange des deux... (chapitre 3) C'est cool tu as fait des efforts on dirait, quelques précisions supplémentaires, ça ne fait pas de mal ! Prends garde néanmoins à ne pas déformer les mots : "visuellement" à la place de "visiblement" etc. Mais c'est bien, on voit quelques progrès (chapitre 4) Waouh tu étais plus inspirée : ce chapitre est beaucoup plus long (à moins que ce ne soit les dialogues plus nombreux qui fassent cet effet?). Ca y est on entre dans l'action, je suis curieuse de voir ce qui va leur arriver !
Bon j'ai pas dit que des choses gentilles, mais je trouve ton idée bonne et tu as l'air d'avoir de l'imagination. Si tu t'es inspirée d'une série, ce ne serait pas H2O ? Bon c'est un peu vieux comme série, si ça se trouve c'est pas ça du tout, mais bon avec le titre de ton histoire, je suis pas en hors-sujet total ! Bonne continuation dans l'écriture de ton texte, j'essaierai d'être là quand tu posteras la suite.
Mylia : Je m'étonne moi-même, je me suis parfaitement souvenue de ton histoire ! Le contexte me plaît toujours, prends garde aux conjugaisons, souvent des "t" au lieu des "s" à la première personne du singulier (il me semble que tu avais déjà ce petit soucis avant, non?) Je me demande ce qu'a Hans pour réagir ainsi... (chapitre suivant) Rooh c'est dommage ! A la première moitié du chapitre je n'ai presque pas vu de fautes, mais ça a dégénéré ensuite, m'enfin : c'est la preuve que tu peux écrire sans faire de fautes, il faut juste se concentrer (comme tout le monde). Sinon je suis bien portée dans ton histoire, je n'ai rien à reprocher là dedans. La suite!
Natacha : C'est un joli texte, y'a pas de visée, de message ou quoi (enfin, je trouve pas spécialement) mais ça me plaît, c'est agréable à lire. Tu as l'air de faire attention à la structure de tes textes, les figures de style etc, et c'est cool ! Moi même j'essaie de bosser plus la dessus dans mes OS. Juste un petit "soucis" (entre guillemets parce que c'en ai pas vraiment un) : "un régulier entraînant". C'est un peu étrange je trouve, étant donné que généralement quelque chose de régulier c'est un peu monotone, toujours pareil. Après, est-ce que c'est volontaire ? Est-ce que tu as voulu faire une figure d'opposition ? J'attends ta réponse !
Pour répondre à ton avis concernant la dernière lettre postée (#1015), j'ai trouvé ça amusant que dise cela parce que moi c'est tout le contraire ; quand j'écris de manière omnisciente je ne me sens pas assez proche du personnage, je trouve plus simple d'écrire comme ça. Comme quoi, on fonctionne tous de manière différente !
Merci pour vos avis ! Bon hum je n'ai pas écrit depuis la dernière fois que je suis venue, mais bon, j'ai toujours des chapitres d'avance sur vous donc je vous poste la suite. Deux spoilers : le premier qu'est un récap' pour ceux qui en ont besoin et le deuxième qui est la nouvelle lettre.
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11 Décembre 1961
A toi, ma petite Rose.
A l’heure où je t’écris cette lettre, je me trouve dans un des deux hélicoptères qui nous fera atterrir à Saigon. J’ai peur. Là, maintenant, j’ai envie de te serrer dans mes bras. J’ai regardé au dehors et j’ai vu quelques étoiles apparaître et j’ai pensé à toi. En fait, je pense tout le temps à toi. J’ai pensé à toi lorsque nous avons décollé et dépassé les nuages, toi qui n’as jamais pris l’avion. J’ai pensé à toi quand je me suis enfouis le visage dans mes mains et que j’ai ressenti ton doux parfum. J’ai pensé à toi au moment où la berceuse que tu chantais à Anna a retentit dans ma tête. J’ai pensé à toi même lorsque l’on me l’a interdit. J’angoisse. Que j’aimerai entendre ta voix me chuchoter dans l’oreille pour me rassurer. Et si on échouait ? Je ferai tout pour rentrer sain et sauf et te retrouver, toi et Anna. Je pense à vous chaque seconde depuis mon départ. Mais chaque seconde qui s’écoule me rapproche de vous. Je vous écrirai tous les jours, mais ne me répondez pas. Une bonne nouvelle pourrait me rendre moins vigilant, tandis qu’une mauvaise nouvelle m’angoisserait.
J’espère que tu me comprendras. Sache que malgré la distance qui nous sépare, je demeure auprès de toi. Je suis avec toi et toi avec moi. Je reverrai ton visage dans le ciel étoilé, je retrouverai ton parfum dans les fleurs et je réentendrai le son de ta voix dans le gazouillement des oiseaux. Tiens bon, je t’aime, et t’aimerai toujours.
Tendres baiser,
Ton soldat.
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12 Décembre 1961
Ma douce Rose,
A l’heure où je t’écris cette lettre, je me trouve dans un camp de ressources qui nous a été dédié. La réaction des civils à notre arrivée a été assez partagée. Certains nous ont acclamé et baisé la main tandis que d’autres nous ont vu d’un mauvais œil. Ça ne fait rien, je suis certain de me battre pour la bonne cause ! La plupart des Sud-vietnamiens nous soutiennent, ça réchauffe le cœur, tu sais. Ce n’est pas la même chaleur que celle que tu dégages, mais cela me rassure, je me sens moins seul. J’espère que toi et Anna vous portez bien et que vous arrivez à vous débrouiller sans moi. Je peine à m’habituer au décalage horaire, j’espère m’y être adapté très bientôt, pour les derniers entrainements. Nous allons passer les prochains mois à « nous habituer au territoire » et à « trouver nos lieux de positions ». Je songe toujours autant à vous deux.
Toutes mes pensées vont vers vous,
Votre soldat.
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6 Février 1962
A ma Rose,
Je suis sincèrement désolé, tu ne t’es pas inquiétée j’espère ? A cause des intempéries, nous avons dû interrompre la correspondance, prendre l’avion pour envoyer nos lettres est jugé comme étant « trop dangereux pour une chose futile » comme dirait le général. Te souviens-tu de ma dernière lettre ? Je disais que les Sud-vietnamiens s’étaient montrés assez partagés face à notre arrivée. Eh bien, maintenant que cela fait plusieurs mois que je me trouve dans ce camp, j’ai remarqué qu’ils étaient de plus en plus nombreux à s’opposer à notre venue.
Je me suis finalement vite adapté au nouveau climat, à la nouvelle nourriture. Je pense à vous, qui êtes en plein hiver, qui êtes peut-être sous la neige, à l’heure où je vous écris. J’ai rêvé de vous cette nuit, comme dans beaucoup d’autres d’ailleurs. J’ai revu Anna avec ses petites moufles vertes, celles avec les rainettes, son épais manteau avec sa capuche en fourrure. Elle avait le bout du nez rouge et jouait avec la neige en éternuant sans arrêt. Prends bien soin d’elle.
Je vous aime, ne l'oubliez pas.
Votre soldat.
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18 Février 1962
Bonjour, soldat.
Cela fait plusieurs mois que je reçois vos lettres ne m’étant pas désignées... Je ne savais quoi faire, vous répondre pour vous apprendre une de ces fameuses mauvaises nouvelles ou ne rien faire et ainsi vous laissez penser que votre famille lit vos lettres ? Dès votre départ, votre famille a quitté la maison et pour une raison que j’ignore, on me remet vos lettres. Je suis sincèrement désolée pour vous, apprendre une telle nouvelle dans une situation si désastreuse qu’est la guerre. Je ne saurais vous donner plus d’informations sur la disparition de vos proches.
Avant de vous quitter, je voulais vous dire que vous écrivez de jolies lettres, bien que ne m’étant pas destinées, les lire me procurent beaucoup de bonheur. Si écrire vous apaise et vous fait oublier votre situation, je serai ravie de continuer à les recevoir.
Chaleureusement,
Mademoiselle Swan.
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17 Février 1962
A vous, femmes de ma vie,
Avec le temps, je me suis habitué au climat, aux visages qui m’entourent quotidiennement, mais pas à votre absence. Cela fait seulement deux mois que je vous ai quitté, mais j’ai l’impression que je ne vous ai pas vu depuis une éternité. Je me souviens t’avoir dit dans ma première lettre que je te retrouverai partout, dans le chant des oiseaux, dans le parfum des fleurs et parmi les étoiles du ciel ; mais je me suis trompé. Les fleurs se font rares, les oiseaux ne chantent plus et la lumière des étoiles n’égalent pas la beauté de tes yeux. Moi qui espérais y trouver du réconfort, cela ne fait que m’enfoncer dans mon désespoir. J’ignore combien de temps nous aurons à combattre, si nous défendons une bonne cause, si, finalement, je ressortirai vivant de cette bataille. Le regard des Sud-vietnamiens se fait de plus en plus pesant, ce qui alimente mes doutes, mais je ne perds pas courage : je donnerai tout ce que j’ai, et jusqu’à mon dernier souffle, je penserai à vous.
Ne perds pas espoir non plus, je crois en toi, j’espère que tu reçois la force que je t’envoie par mes pensées, Rose. Je t’aime comme un fou, comme un soldat, comme le dit la chanson.
Je ne vous oublie pas.
Votre soldat.
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15 Mars 1962
Mademoiselle Swan,
J’ignore si je dois vous remercier ou vous haïr. Vous haïr pour m’avoir annoncé cette terrible nouvelle ou vous remercier pour cette même raison. Je ne vous cache pas que plusieurs jours ce sont écoulés depuis ma lecture de votre lettre et l’écriture de celle-ci. Je ne m’attendais pas à recevoir une seule lettre, étant donné que j’en avais interdit mes proches, de plus, votre écriture m’était inconnue. Tellement de questions se bousculent dans ma tête. Pourquoi est-ce qu’elles m’ont fait une chose pareille ? D’ailleurs, Anna est avec elle ? Et comment êtes-vous au courant de son départ ? Nous ne vous connaissons pas, du moins, je n’ai pas le souvenir d’avoir vu votre nom quelque part. Le fait de savoir qu’une parfaite inconnue aie lu mes lettres étant destinées à mon épouse me rend tellement mal à l’aise, j’ai l’impression que l’on a violé ma vie privée. Il faut que vous compreniez, je ne peux pas continuer à correspondre avec vous de la même façon qu’avec ma femme. Il faut que je réfléchisse mais que je m’éloigne de tout cela également : il ne faut pas que vos lettres et toute cette histoire me déconcentre pendant les entraînements.
Salutations,
Un soldat qui croit rêver.
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30 Mars 1962
Salutations soldat,
Je comprends votre situation. Laissez-moi me présenter à vous. En réalité, vous m’avez déjà vu et ce plusieurs fois, mais il faut croire que je ne suis pas digne d’avoir une petite conversation avec vous, ce qui est regrettable, vous aviez l’air si sympathique. Je trouve assez malheureux que vous n’ayez pas retenu le nom de votre voisine d’en face. J’aurai aimé apprendre à vous connaître un peu plus tôt. C’est vrai que je deviens bien plus intéressante lorsque je détiens des informations concernant votre famille. Enfin, je n’en détiens plus tellement, pour ce qui est de votre femme, je n’ai aucune idée d’où est-ce qu’elle s’en est allée, je l’ai juste vu quitter votre maison à toute vitesse, valise à la main. Votre fille, elle me l’a confiée une heure ou deux avant qu’elle ne prenne la fuite.
J’espère que vous ne me considérerez plus comme étant une inconnue, je vous souhaite bon courage, soldat.
Désolée que votre Rose vous aie piqué.
Mademoiselle Swan