Ninie :
Tout le plaisir est pour moi.
Sissi :
Trop bien ! Et merci !
Redifusion de 1789 Les Cro'Amants de la Bastille !
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Prologue
- Noooooooooon !
Son père vient de tomber, inerte, sur le sol. A côté de lui, des cro'louis d'or gisaient au sol. Ronan et sa sœur détestaient le Roi. Ce sourire narquois sur son visage, alors que chaque année, chaque mois, chaque jour des innocents se faisaient tuer pour...
Ses pensées furent interrompues par les pleurs de sa sœur. Le comte de Peyrolles, Lazare, se tenait devant eux, son pistolet à la main. Il s'approcha du mort, qu'il venait de tuer, d'une seule balle dans le crâne, devant les enfants de celui-ci. Lazare se baissa et ramassa l'argent, plein de boue, et surtout imbibé de désespoir.
Les pleurs de Solène redoublèrent :
- Pourquoi, pourquoi ? Il n'a rien fais de mal, tout ce qu'il veut c'est servir le Roi !
- Silence, petite insolente, hurla Peyrolles. Ton père, cet imbécile qui se disait servir le Roi, ne paye pas ces impôts ! Il n'est pas noble, tant pis pour lui !
Ma sœur se cramponna à moi, je lisais dans ses yeux embués le désespoir, la haine pour le Roi, et l'amour pour notre père.
Lazare tourna les talons et parti, nous laissant seul, avec le corps de notre père comme seul bien, comme seul souvenir de la vie heureuse que nous avions vécu.
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1789 Les Cro'Amants de la Bastille, épisode 1.
Il ne savait que faire. Aller à Versailles ? Non, trop de royalistes, ils ne pourraient survivre là-bas sans agresser un de ces sieurs qui ne font rien pour les pauvres paysans que l'on tue pour le confort du Roi, rien pour leur père...
Solène, qui s'était blottie contre son frère, commença à fredonner une chanson, de leur mère, morte il y a 7 ans d'une grippe lors d'un hiver rude, qui avait aussi manqué à peu de choses d'emporter Solène et son frère...
Fixe
Pourquoi ce regarde fixe
L'esprit au garde à vous
Pour qui courir le risque
De marcher à genoux
Mes rêves que l'on confisque
Nos dieux qu'ils jettent aux clou
L'odieux chant du Phenix
Qui nous prend tout
Elle continua cette chanson, et Ronan ferma les yeux, se laissant emporter par la voix si douce de sa petite sœur. Quand il les rouvrit, il vu derrière le corps de son père les flammes laissées par les soldats, qui avaient tout brûlé. Le feu prenait de l'ampleur, il pressa sa sœur :
- Solène, viens vite ! Il faut partir d'ici, père aurait voulu qu'on le venge, pas qu'on se laisse dépérir !
- Mais... Où va-t-on bien pouvoir aller ?
- A Paris. C'est là que se trouvent tous les révolutionnaires, répondit Ronan fermement.
Il était décidé à venger la mort de son père, quoi qu'il arrive. Il reprit :
- Quant à notre père, nous allons l'enterrer là-bas, sous son arbre préféré. Tu te souviens, c'est sous celui-ci qu'il disait tout le temps ...
- Que si jamais il ne payait pas ses impôts, c'est ici qu'il voudra finir, le coupa sa sœur. Oui, je sais.
Une larme traversa sa joue. Elle se remit à pleurer. Les flammes se rapprochaient d'eux. Vite, le jeune cro attrapa sa sœurette, pris son père, et parti. Il était temps ! Le Phenix arriva bientôt sur l'endroit où il se trouvait il y a dix secondes.
- Creuse ici, dépêche toi avant que le feu ne parviennent jusqu'à nous !
Solène creusa, grattant la terre. Ronan souris, la comparant à un petit chien. Non, ce n'était pas le moment !
Une fois que le trou eu été assez large pour y placer son père, ils le déposèrent doucement dedans. Le frère et la sœur pleurèrent une dernière fois, puis recouvrirent le trou.
- Vite, Ronan, cria Solène. On va finir brûlés !
Ils partirent en courant, laissant derrière eux les terres de leur enfance, de leurs joies, leur peines, et surtout, les terres du début de leur aventure.
La révolution est en marche !
---
*** Que va-t-il se passer ensuite ? Quel avenir vont avoir ces deux jeunes cros ? La suite dans le prochain épisode ! ***
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1789 Les Cro'Amants de la Bastille, épisode 2.
- Du côté d'Olympe... -
La petite crominette était désemparée : comment allait-elle faire pour gagner suffisamment d'argent ? Sa mère est morte, son père, vient d'être engagé comme dirigeant des troupes militaires.
Olympe est issue de la petite noblesse cro'provençale. Sa famille s'est ruinée au service du Roi Louis XVI. Elle était contente pour son père, qui avait là une chance de gagner un peu d'argent.
Mais en attendant, là il y avait pour elle un travail de gouvernante de la Reine, Marie-Antoinette d'Autriche qui l'attendait.
- Olympe, vient refaire les lits de Sa Majesté !
C'était la voix de Charlotte, une petite de 12 ans qui traînait dans le Palais. Oh, elle n'est pas désagréable ! Un peu collante par fois, mais elle sait beaucoup de choses !
La jeune gouvernante alla donc refaire les lits du Palais Royal. C'était si éblouissant, tout était en or, et de magnifiques portraits du Roi étaient accrochés au mur. Charlotte repris la parole :
- Olympe, tu sais, le Roi et la Reine sont en danger !
- Ah bon ? Pourtant ils sont si bons avec moi !
- Peut-être, mais les paysans se révoltent. Mon père a été tué sous les ordres Roi...
- Je suis désolée... Il lui fallait obéir.
- Tu ne comprends rien, cria Charlotte !
Charlotte parti en pleurs, et en colère.
Olympe continua à faire les lits, dans ses pensées. La cuisinière l'interpella :
- Hé, ma petite, c'est l'heure du souper !
- J'arriiivee !
Elle rangea les draps, puis alla manger. Au menu : pomme de terres. Maigre repas. "On ne mange que ça" pensa Olympe.
Elle remonta finir son travail, et croisa la Reine. La crominette plongea dans une révérence. La reine lui dit :
"Je peux vous parler, Olympe ?"
---
*** Que veut lui dire la Reine ? Où en est la Révolution ? Vous le saurez dans le prochain épisode ! ***
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1789 Les Cro'Amants de la Bastille, épisode 3.
- Oui bien sûr !
- Venez avec moi alors.
- Bien madame.
La petite chocolat suivi Marie-Antoinette jusqu'à une salle. La dame de compagnie de la Reine se tenait assise sur une des chaises. La Reine invita Olympe :
- Je vous en prie, asseyez-vous.
La jeune cro s'installa sur une chaise. Très confortable à son goût. Elle eu une pensée pour la petite Charlotte, qui manquait tout ça. Elle eu une frisson d'excitation, et un peu de terreur aussi. Que voulais lui dire la Reine ?
- Nous étions en train de parler d'un sujet très secret avec Constance.
- Ah bon ? Quel est-il ?
Marie-Antoinette jeta un regard inquiet à Constance, qui lui répondit d'un sourire encourageant.
- Voilà, dit-elle en passant sa main sur sa robe, je suis éprise d'un cro...
- Pourquoi avoir épousé le Roi ? la coupa Olympe.
- Je n'ai pas eu le choix. Ce cro est de passage en France, et sera au Palais de Paris ce soir aux portes ouvertes. J'aimerais que vous m'aidiez à le revoir.
- Mais... commença la jeune gouvernante.
- On ne désobéit pas à sa Reine.
- Votre Majesté, c'est avec plaisir !
- Bien. Constance, expliquez-nous votre... idée, pour voir mon promis.
- Oui madame. Nous allons nous déguiser en cuisinières, puis nous introduire à l'endroit où se tiendront les gens du tiers-état. Votre amant nous y rejoindra.
- D'accord. Vous pouvez aller vous reposer mesdemoiselles, dit la Reine, mettant fin à la conversation.
- Du côté de Ronan -
Solène était à ses côtés, ils étaient presque arrivés à Paris. Puis, une grande affiche arriva en vue. Ronan pouvait y lire, car oui, il savait lire :
"Portes ouvertes au Palais de Paris, ce 21 janvier 1789, à 21h".
Pas d'hésitation pour lui ! Il interpella sa sœur :
- Solène, ce soir portes ouvertes au palais, nous allons pouvoir y dormir.
- Je préfère essayer de gagner de l'argent... De plus, c'est à mon tour de le faire.
Ils avaient tous deux mis en place un système : un jour, Solène travaillait, essayant de récolter des piécettes, pendant que Ronan se reposait. Le lendemain, c'était l'inverse.
Ronan se faisait payer en s'occupant des terres, Solène, elle, avait découvert un talent en elle : la chanson.
- Soit, j'irais seul. Ne fais pas de bêtises !
Ils arrivèrent à Paris. Chacun parti de son côté. Le cro se dirigea vers le Palais. Il attendit 5 minutes, puis rentra le premier. Il avisa un banc, puis s'endormit dessus.
- Du côté d'Olympe -
La Reine, Constance et elle s'était introduite dans le Palais. Un jeune cro dormait sur un banc, il avait l'air d'être paysan. Tant pis, Constantin, l'amant de Marie-Antoinette arriva. La jeune Reine se jeta dans ses bras :
- Enfin ! Je vous aime tant !
- Moi aussi je vous aime.
- Pourquoi être parti alors ?
- Le Roi m'aurait tué... Vous savez bien que c'est votre mari.
- Je lui aurai interdit de vous toucher !
- Vous n'y pourrais rien. Vous n'avez pas de pouvoir sur le Roi.
A ce moment là, des gardes, en ronde sûrement, arrivèrent. La Reine et Constance partirent en courant. La gouvernante reconnu avec effroi un des commandants au service du Roi, Ramard. D'ailleurs, celui-ci l'appela :
- Olympe, ma chère Olympe, que faites vous ici ?
- Je...
Elle jeta un coup d’œil au jeune paysan endormi.
"- Je me promenais quand..."
---
*** Que va-t-il arriver ? Quel est ce jeune paysan ? La suite dans le prochain épisode !***
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1789 Les Cro'Amants de la Bastille, épisode 4.
- Je me promenais quand... Quand ce jeune homme m'a attaqué ! mentit-elle.
Ronan, réveillé par les bruits, se releva. Il écarquilla les yeux de stupéfaction. Devant lui, Ramard se tenait, l'air sévère. Il ordonna aux soldats qui étaient près de lui :
- Fouillez-le !
Le paysan se fit fouiller, impuissant. Soudain, le commandant brandit un document, l'air victorieux...
- Tiens tiens... "Vive la Révolution, vive la République, à bas le Roi"... Nous avons devant nous un petit révolutionnaire. A la Bastille !
- Mais... Ces documents ne sont pas à moi, et je n'ai pas touché cette... demoiselle. Elle ment !
- Trêve de bavardages. Emmenez-le !
Ronan se fit emmener, devant Olympe, impuissante. Il lui fallait mentir pour sa propre survie, mais maintenant elle repensait aux conséquences de ses actes. Ramard l’interrompit :
- C'est une bonne pioche que nous avons là... Merci ma chère, le Roi sera content.
- Je... Ce n'est pas la peine d'en faire tout un plat. J'ai fais mon devoir.
Ah, je ne vous ai pas dit que Ramard était amoureux de Olympe ? La petite crominette non, mais ce casse-pied de commandant l'énervait, à la coller...
- Je vais retourner à mes services, si vous voulez bien, dit la gouvernante.
- Bien sûr, faîtes.
La jeune crominette parti en courant, bien qu'à cette époque, les gens de la cour ne trouvait pas ça très approprié pour une demoiselle.
La Reine l'attendait, avec Constance à ses côtés.
- Que c'est-il passé ?
- Le paysan endormi est un révolutionnaire. Je l'ai fais arrêter.
- Tant mieux, nous n'avons que faire de ces gens qui veulent notre mort. Ce sont des moins que rien.
- Oui madame, c'est exactement ça.
Mais au fond d'elle, Olympe n'en était pas si sûre...
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*** Que va-t-il arriver à Ronan ? A quoi Olympe pensait ? La suite dans le prochain épisode !***
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1789 Les Cro'Amants de la Bastille, épisode 5.
- Du côté de Solène -
"Où est Ronan ? Ou est mon frère ?" pensait en boucle la petite crominette, affolée. "Il m'avait donné rendez-vous ici, et ça fais 2 heures que je l'attends !".
Solène avait récolté un peu d'argent en chantant quelques chansons que sa mère lui avait appris.
Au grand jour mes amours se consument
Je m'éteins quand vos matins s'allument
Tout semble ordinaire
Sous la lumière
Se joue la valse des vies communes
Dans le soir s'envole mon infortune
Ma couronne est un rayon de lune
Pour voir dans vos regards
Un peu d'égard
Je deviens reine des vies nocturnes
En effet la nuit tombait. Il ne lui restait qu'une solution : se faire employer comme domestique. Elle avisa un homme :
- Bonjour monseigneur... Mon frère ne revient plus, j'aimerais trouver un emploi pour quelques jours.
- Où sont tes parents, mon enfant ?
- Ils sont... morts, dit Solène, d'une voix interrompue par des sanglots.
- Comment ? insista l'homme.
- Ma mère... il y a 7 ans... d'une grippe... et mon... père... tué par... le Roi, dit elle d'une voix entrecoupée par ses pleurs.
- Mais pourquoi ne pas te révolter ? s'étonna-t-il.
- Je vous l'ai dis. Je veux être avec mon frère pour venger mon père !
Son regard s'emplit soudain de haine pour les nobles.
- Vient euh ?
- Solène.
- Solène, je te prends comme demoiselle de compagnie de ma femme.
- Qui êtes vous ?
- Je suis...
---
*** Quel est cet homme ? Pourquoi s'étonne-t-il du fait que Solène ne se révolte pas ? La suite dans le prochain épisode !***
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1789 Les Cro'Amants de la Bastille, épisode 6.
- Je suis Georges Jacques Danton.
Le nom lui disait quelque chose... Mais quoi ? Au risque de paraître indiscrète, elle le questionna :
- Que faîtes vous ?
Il émit un rire nerveux :
- Toi tu ne vient pas de la ville ! Je suis député du Tiers-Etat aux Etats Généraux.
Solène eu un gros flash. Bien sûr, son père lui avait parler de ces réunions de députés des 3 ordres : Noblesse, Clergé, Tiers-Etat.
- Et... Comment ça se passe là-bas ?
Danton regarda aux alentours, inquiet, comme si tout le monde les écoutaient.
- Ne parle pas de ça ici... En plein Paris, la Bastille à côté en plus !
Il entraîna la jeune cro vers un coin d'ombre. Au loin, on pouvait voir des soldats armés, tenant fermement un jeune cro... Qui ressemblait étrangement à Ronan...
- Le malheureux... Voilà ce qui arrive quand on ne suis pas les consignes du Roi.
- Je... Je crois qu'il s'agit de mon frère !
- Votre frère ? Si oui, n'espérez rien, il va aller à la Bastille.
- Noooon !
Solène eu l'impression de revivre le meurtre de son père. Non, elle refusait d'y croire ! Ronan n'avait jamais rien fais de mal !
- Venez avec moi, dit Danton, allons dans ma maison. Nous y verrons quelques connaissances, ils pourront vous aider à retrouver votre frère.
Elle le suivit, et le cro'révolutionnaire l'emmena vers une grande maison. Il lui ouvra la porte. La jeune crominette contempla les murs décorés avec soin. Danton appela quelqu'un :
- Isabeau ! Isabeau ! Je t'ai engagé une demoiselle de compagnie ! Elle a une très belle voix !
Une cro arriva, tenue sophistiquée, coiffure compliquée, tout l'attirail d'une crominette de bonne vie !
- Ma foi, elle est pas laide. Chante moi un air, s'il te plaît !
Solène commença à chanter :
Je suis le miroir
Du meilleur amour
J'ai prié le soir
Pour te faire voir le jour
Et depuis
Tu t'es perdu dans d'autres lits
Au nom du pouvoir
Tu changes de discours
Tu penses tout savoir
L'ambition te rend sourd
L'ambition te rend sourd
Tu oublies
La femme qui t'a offert la vie
Je veux le monde !
Aux larmes citoyennes
La femme est souveraine
Rêvons le monde
Menons la fronde
Plus rien ne nous fais peur
On connaît la douleur
On veux le monde
- Engagée ! Tu chantes très bien. J'espère que tu nous apprendra à chanter ! Sophie, Sophie ! Vient habiller mademoiselle...
- Solène, compléta Danton.
Une femme de chambre arriva en courant. Elle fit monter Solène dans une chambre, puis lui fit enfiler des vêtements. Une fois fini, Danton et Isabeau appelèrent la crominette.
- Solène, nous avons des invités. Ils pourront t'aider pour ton frère.
Quelqu'un frappa à la porte.
- Entrez.
---
*** Qui sont ces cros ? Que va devenir Ronan ? La suite dans le prochain épisode !***
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1789 Les Cro'Amants de la Bastille, épisode 7.
- Ah, mes chers amis, dit Danton. Vient Solène, je vais te les présenter.
La jeune bleu gris vient vers le groupe. Les 3 cros qui venaient d'entrer la saluèrent. Danton fit les présentations :
- Ici, c'est Robespierre. Là, c'est Camille Desmoulins. Entre les deux, Mirabeau.
Il ajouta en chuchotant :
- Mirabeau n'est pas la beauté incarné, tu ne trouves pas ? Mais c'est un excellent orateur.
Puis en s'adressant à toute l'assemblée, il les invita à s'asseoir. Chacun prit place, puis Danton repris la parole.
- Cette jeune cro est la nouvelle demoiselle de compagnie de Isabeau. Elle aurai besoin de votre aide, voyez-vous. Son père est mort, tué par le Roi, et sa mère d'une grippe. Elle est venue ici avec son frère, mais il a été emprisonné à la Bastille...
Pendant que le député du Tiers-Etat contait la vie de Solène, celle-ci baissa modestement la tête, pour cacher ses larmes.
- Elle aurais donc besoin qu'on l'aide à retrouver son frère, reprit Robespierre. Soit, nous l'aiderons.
- Tiens, chante nous un air, dit Isabeau qui venait de rejoindre le groupe.
Solène commença à chanter :
Rien ne va plus quand les jeux sont faits
Il s'exténue puis voilà qu'il s'endort satisfait
Oh pauvre trésor
Il se la joue comme un as de cœur
Fier de son coup convaincu de ses atouts majeurs
Moi j'en baille encore
Elle bluffe, 1-7-8-9
Yeh hé hé Yeh hé hé
La nuit je m'ennuie
Yeh hé hé Yeh hé hé
Je danse et j'oublie
Yeh hé hé Yeh hé hé
L'envie me poursuit
A quoi tu joues
Tant pis je mise tout
Yeh hé hé Yeh hé hé
La nuit je m'ennuie
L'oublier l'oublier
Me perdre à tout prix
Yeh hé hé Yeh hé hé
Alors je parie
C'est l'amour que tu joues
Tant pis je mise tout
- Elle a une très jolie voix, commentèrent Mirabeau, Desmoulins et Robespierre.
Ce dernier regardais profondément la jeune crominette. Il lui dit :
- Viens, je voudrais te dire quelque chose. Danton, mon ami, tu es d'accord pour que je te l'emprunte ?
Le cro concerné acquiesça. La bleu gris rougit. Elle baissa la tête et suivi Robespierre. Une fois dehors celui-ci prit la parole :
- Écoute, tu es magnifique, tu a une voix magnifique et euh...
---
*** Que veut lui dire Robespierre ? Arriveront-ils à libérer Ronan ? La suite dans le prochain épisode !***
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1789 Les Cro'Amants de la Bastille, épisode 8.
- Écoute, tu es magnifique, tu a une voix magnifique et euh...
- Oui ?
- Je... Je t'aime depuis que je t'ai vu.
Sans lui laisser le temps de répondre, il l'embrassa.
- Du côté d'Olympe -
La crominette ne mangeait et ne dormais plus depuis quelques jours. Elle n'avait pas la conscience tranquille, ce pauvre innocent qu'elle venait de jeter en prison hantait son esprit. Elle était décidée à le libérer coûte que coûte, pour avoir l'esprit tranquille, mais aussi pour revoir quelque chose qui l'avait marqué chez lui...
"Ses yeux... Ses yeux vous ensorcèle."
Elle était décidée. Oui, ce soir elle allait le faire libérer ce cro. D'autant que la mission est facilitée par le fait que le père d'Olympe est le garde en chef de la Bastille.
La chocolat alla voir Charlotte, et lui exposa son plan :
- Voilà... Je prends les clés à mon père, je vais vers la cellule de Ronan, je l'ouvre, je le libère, et toi tu lui indiques par où aller. Tu es d'accord ?
- Oui !! répondit l'enfant, toujours prête à partir à l'aventure.
Elles se mettent en route vers la Bastille, discrètement. Il ne manquait plus que Ramard les surprennent et s'en était fini de la libération de Ronan.
"Ce soir, oui ce soir, il sera libre."
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*** Les sentiments de Solène sont-ils égaux à ceux de Robespierre ? Olympe arrivera-t-elle à libérer Ronan ? La suite dans le prochain épisode !***
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1789 Les Cro'Amants de la Bastille, épisode 9.
Elles marchèrent vers la prison. Soudain, un cri retentit. On dirait... Oui, on dirait Ramard.
- Manquait plus que lui, maugréa Olympe.
Il arriva. Le garde leur jeta d'abord des regards étonnés puis ajouta sévèrement :
- Que faîtes vous ici ?
- Eh bien, je...
- Tu va rendre visite à ton père, lui chuchota Charlotte.
- Je vais rendre visite à mon père.
- A cette heure ? s'étonna-t-il.
- C'est que... Je voulais savoir si il comptait venir me voir demain, mentit-elle.
- Ah, dans ce cas, je vous laisse.
Il commença à partir. Mais il retourna en arrière et questionna les deux complices :
- Et que fait avec vous mademoiselle Charlotte ?
- Madame m'a demandé de l'accompagner, au cas où. Et elle avait aussi un surplus de choses à porter, donc elle a fait appel à moi, répondit l'enfant.
En parlant, elle montra des objets au garde. Olympe ne savait pas comment elle avait fait mais tant pis, elle vont avoir la paix.
- D'accord. Je vous laisse. A demain.
Les deux crominettes soufflèrent en même temps :
"Ouf, c'était moins une !"
---
Vont-elles arriver à délivrer Ronan ? Que fait celui-ci en ce moment ? La suite dans le prochain épisode !***
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1789 Les Cro'Amants de la Bastille, épisode 10.[/b
- Du côté de Solène -
- Moi aussi je t'aime, lui dit la jolie crominette.
Les deux cros finirent dans un couffin. Le lendemain, ils partirent se balader dans Paris. Nos deux tourteraux s'arrêtèrent dans un parc.
Maximilien s'agenouilla :
- Solène, veut-tu m'épouser ?
Il sortit une magnifique bague de fiançaille. Pleine de diamant, le bracelet en or.
- C'est que... Mon frère...
- Ah, oui, je comprends..., dit-il l'air très déçu.
- Mais, tu sais bien que je t'aime !
- Du côté de Ronan -
"Quelle garce cette crominette !", "Je lui ai rien fait !". Ces phrases se répétaient sans cesse dans sa tête. "Pourquoi ? Et comment va Solène ?"... Celle-ci se répétait par contre plus souvent. Ronan était rongé par l'inquiétude. Que pouvait être devenue sa soeur.
Les gardes l'avait traîné. Non, c'est pas le mot... Traîné-et-balancé est plus approprié. Comme un vulgaire sac de patates, -ou bien de carottes, c'est meilleur-, Ronan avait été transporté à la Bastille. Cet haut monument sombre, très sombre, qui vous donnait la chaire de poule.
- Avance ! n'arrêtait pas de lui répéter les soldats qui le tenait.
Ils étaient arriver à une cellule, plus sombre que le désespoir qui s'emparait peu à peu de Ronan. "Jamais je ne vais pouvoir sortir d'ici !" pensais le cro.
"Et pourtant, il est loin de se douter de ce qui l'attends !"
---
Solène va-t-elle épouser Robespierre ? Ronan va-t-il sortir de la prison ? La suite dans le prochain épisode !***
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1789 Les Cro'Amants de la Bastille, épisode 11.
- Du côté d'Olympe et Charlotte -
Elles étaient arrivé à la Bastille. Les deux crominettes avançaient à pas de loup. Au moindre bruit, elles se plaquaient au mur. Soudain, Olympe marcha sur une branche.
- Chut, fait attention !
Doucement, les deux complices se glissèrent jusqu'au bureau du père d'Olympe. Celui-ci s'y trouvait.
- Bonjour père, le salua Olympe.
- Bonjour mon enfant, qu'est ce qui t'amène ?
- C'est que j'avais un service à vous demander...
- A cette heure ? demanda-t-il d'un air préoccupé.
Et la question revenait ! Toujours les mêmes !
- C'est très urgent.
Elle aperçut alors un papier sur lequel était inscrit "Mr. Ronan, révolutionnaire, 18 ans. Condamné à mort, exécution le 11 février 1789 à l'aube", avec un dessin du-dit révolutionnaire.
"Déjà ? Il faut que je me dépêche ! Demain, il mourra sinon", pensa Olympe.
- Pouvez-vous me donner les clés de la cellule de Mr. Ronan ?
- Non. Il doit être guillotiné demain.
- S'il te plaît.
- J'ai dit non.
- Mais papa.
- Olympe j'ai dit non, hurla-t-il.
A cet instant, une personne frappa à la porte. Le responsable de la Bastille alla lui ouvrir.
- Je voulais m'assurer que votre fille soit bien avec vous, dit Ramard.
---
*** Olympe arrivera-t-elle à voler les clés ? Quelle sera la réaction de Ronan ? La suite dans le prochain épisode !***
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1789 Les Cro'Amants de la Bastille, épisode 12.
- Plus une seconde à perdre, songea la jeune gouvernante.
Elle saisit le trousseau de clé de son père avant que celui-ci se retourne et parti en courant dans le fond de la prison.
- Charlotte, Charlotte, aide-moi je t'en prie ! Où est la cellule de Ronan ?
- Cellule 658, récita la petite.
650, 654... 658 ! Ça y est ! Les clés faisaient un bruit froid et sombre dans le silence de la Bastille. Un silence vite rompu par les cris enthousiastes des prisonniers... Vite, elle ouvrit la cellule de Ronan.
- Sort !
- Encore vous ! Non, c'est un piège, je ne sortirais pas.
- Non, je vous assure ! Sortez !
- Non !
Les gardes criaient des injures, et s'approchaient dangereusement de la cellule en question. La voix de Ramard retentit :
- Olympe ! Ramène ces clés immédiatement !
- Jamais ! Ronan, sort je t'en prie !
Le jeune cro qui venait de comprendre sorti de sa cellule et parti en compagnie de Charlotte, comme cela avait été prévu. Seulement, Olympe ne suivait pas...
Seulement, Olympe ne suivait pas...
---
*** Qu'est-il arrivé à Olympe ? Arrivera-t-elle à sortir sans se faire prendre ? La suite dans le prochain épisode !***
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-1789 Les Cro'Amants de la Bastille, épisode 13.-
Charlotte se retourna et cria le nom de la gouvernante :
- Olympe ! Olympe ! Où es-tu ?
Le vide lui répondit, terrifiant. Les pas des soldats se rapprochaient. Elle pressa Ronan.
- Vite, vite ! Ils vont nous enfermer sinon !
- Où est Olympe ? l'interrompit le jeune cro.
- Je ne sais pas...
- J'ai peur pour elle.
- Ah bon ? Ne vous inquiétez pas, son père est garde en chef de la prison.
Là, instant de silence. Vite rompu par Ronan, qui questionna la petite.
- Elle m'a trahi alors, dit-il inquiet.
- Non, je vous assure ! Elle voulait vous libérer.
- Où est-elle alors ? Et c'est votre amie, vous êtes sa complice !
Charlotte n'eut pas le temps de répondre, les soldats arrivèrent, criant, jurant. Mais sans Olympe.
- Vite ! La sortie est juste là ! cria Charlotte.
---
*** Où est la jeune gouvernante ? Ronan et Charlotte arriveront-ils à sortir ? La suite dans le prochain épisode !***