Spoiler (Cliquez pour afficher)
Chapitre 1 :
« La rentrée. »
La matinée commençait et l’école allait reprendre, les grandes vacances étaient terminées. C’était l’heure pour moi de retourner au collège, celui que je déteste tant. Accompagnée de mes parents, je m’élançai pour une année de plus dans cet établissement qui ne m’avait fait aucun cadeau.
Quand j’entendis M .Cappe, le principal du collège, m’appeler au micro, je m’avançai vers ma nouvelle classe, mais aucun visage ne me rappelait ceux de l’année dernière, j’étais toute seule.
Le professeur principal, M.Wingshter, prof de Français nous annonça que nous étions les 5°2.
Les « 2 » je les connais ; l’année précédente j’étais en 6°2. M.Wingshter nous amena dans sa classe et dit :
« Je suis votre professeur principal et votre professeur de français, M.Wingshter, vous avez surement entendu parlez de moi l’année dernière. »
Personne ne répondit. M.Wingshter prit un paquet de feuille et les distribua à tous les élèves. C’était l’emploi du temps de la semaine ; lundi matin, Anglais avec Mme Rouget puis Math avec Mme Lanta…
J’aimais bien cet emploi du temps ; je finissais presque tous les jours à 16h00. Les autres élèves aussi se réjouissaient. Après ça M.Wingshter nous distribua un papier jaune pour nous avertir des sorties de la classe ; on allait visiter une abbaye en décembre, en février on partait une semaine en classe des neiges et en juin on allait quatre jours au bord de la mer Méditerranée. Génial ! L’année dernière on devait avoir trois sorties scolaire et deux ont été annulées pour cause de pluie. La troisième avait été particulièrement ennuyante.
M.Wingshter nous a distribués des feuilles de papier machine blanche et nous a demandé de mettre le nom et le prénom dessus. Bien sûr, j’ai écris : « Camille Duprés ». Puis il nous a réexpliqué les règles du collège et de la classe. Mon voisin était en train de jouer avec son stylo ; pas « fût fût » celui-là.
Je lui demandai :
« C’est quoi ton prénom ?
-Maxime… Maxime Chriss et toi ?
-Camille Dup... »
Ma voix se fit interrompre par celle du professeur de Français :
« Vous commencer déjà à vous faire remarquer jeunes gens !
Vous allez vite changer de place, vous ! Que je ne vous y reprenne plus ! »
Je le détestais déjà, lui. Soudain, la sonnerie se fit entendre. Je rangeai mes affaires et je sortis en regardant mon emploi du temps. Bon, ensuite M. Wingshter nous dit d’aller en Anglais avec Mme Rouget salle 306. A ce moment là, une fille de la classe s’approcha de moi et me demanda mon prénom. Je lui répondis que je m’appelais Camille Duprés et je partis sans demander mon reste. Je savais que ce n’était pas très poli mais je n’étais pas sociable.
Mme Rouget était super sympa mais faisait de drôles de grimaces quand elle nous faisait écouter des conversations à l’ordinateur. En plus elle donnait trop de devoirs : un dialogue de dix lignes à apprendre par cœur pour le lendemain et deux exercices. « C’est de l’injustice » moi j’dis !
Chapitre 2 :
« Maman mystère. »
Heureusement les cours étaient terminés pour aujourd’hui. Ouf ! En sortant, la fameuse fille de la classe (il faut bien lui trouver un nom) se pointa devant moi et dit :
« Salut, moi c’est Emilie Marchant et tu es étais à quelle école l’année dernière ?
-Brassens, lui répondis-je.
-Moi à St Exupéry c’est drôle c’est à l’opposé ! cria-t-elle.
-Bon je ne vais pas pouvoir papoter plus longtemps avec toi, il faut que je rentre. Désolée…
-A demain alors ! »
Qu’est-ce qu’elle me veut celle-là ? Bon ça pourrait être mon amie et elle a quand même l’air sympathique. Allée je vais faire effort ; demain je serais cool avec Emilie.
Avant de rentrer, je passai chercher ma petite sœur Lucie en primaire (donc à Brassens), puis nous arrivâmes à tant pour le diner. Lucie était au CE2 elle avait de longs cheveux blonds avec des petites bouclettes ; c’était trop chou ! Elle venait de nous apprendre que sa maitresse était à l’hôpital et qu’elle avait déjà un amoureux qui s’appelait Gabriel. Soudain ma mère dit :
« Et toi Camille, tu as fait quoi aujourd’hui ?
-Rien. Le prof principal nous a donné des millions de papiers à rendre demain. »
Ma mère ne dit mot, elle avala une cuillérée de soupe et se leva pour aller chercher la carafe d’eau. En passant elle jeta un coup d’œil sur son Black Berry puis le remit dans la poche de son jean. Puis elle lança :
« Qui est ton prof principal ?
-M.Wingshter, dis-je. »
Ma mère me regarda comme si elle avait appris une mauvaise nouvelle. Le regard fixé sur moi avec ses yeux grands ouvert, elle s’assit sur sa chaise et soupira. Mon père ne disait rien il était trop occuper à manger et ma sœur touillait sa soupe sans s’arrêter.
Le repas terminé, maman alla dehors. Je l’observai devant la fenêtre quand papa me dit :
« Camille, monte te coucher ! »
Ma sœur me prit la main et m’emmena dans ma chambre. Je ne sais pas pourquoi elle aimait bien faire ça mais c’était mignon. Ce soir et pour la première fois je n’avais pas bouquinée.
Je réfléchissais à la réaction de ma mère sur M.Wingshter. La tête qu’elle avait ! Peut-être qu’elle le connaissait.
Il était trois heures du matin et papa était là à côté de moi et me caressait les cheveux il me demanda :
« Qu’est-ce qui ne va pas Camille ?
-Rien, j’ai…j’ai fait un…un cauchemar horrible.
-Rendors-toi ça va passer ma bichette.
Le lendemain matin, à l’heure du petit-déjeuner, papa me demanda si ça allait et je répondis que oui. Comme tous les matins, j’emmenai ma petite sœur à l’école et je partis au collège. En arrivant, je vis un garçon aussi beau qu’un arc-en-ciel ; un blondinet aux yeux d’un bleu des plus clairs. Il me disait quelque chose, mais d’où ? Bonne question.
Ceci dit je n’avais aucune chance de tomber dans les bras de ce gars.
En rentrant en cours de maths je revis ce bel inconnu. Il était dans ma classe bien sûr. Je n’écoutais rien du cours, je le regardais sans le quittez des yeux. Soudain, Mme Lanta se mit à crier :
« Rudy, c’est bien ça ? Tais-toi et écoute le cours ! »
Et en plus il s’appelait Rudy. J’étais amoureuse.
Chapitre 3 :
« Maman au restaurant !»
Un soir, en rentrant avec Lucie, maman parlée au téléphone d’un air très inquiet. Dès quelle eut finit la conversation, je lui demandai qui était à l’appareil. Elle me regarda longuement et bafouilla que c’était papa qui avait une panne de voiture. Je la fixais sans regarder ailleurs.
Quelques minutes plus tard, papa rentra souriant, comme tous les soirs. Je l’embrassais puis lui demanda si la voiture allait être rapidement réparée. Il répondit :
« Ma chérie, la voiture va très bien, pourquoi me demande-tu cela ?
-Rien… C’est juste que… que ce matin maman est rentré dans un lampadaire mais la voiture n’est pas trop cabossée… T’inquiète pas. Ne lui demande pas de te raconter, j’ai déjà essayée mais… mais elle ne veut pas remettre le couteau dans la plaie. »
Papa ne dit rien il posa son manteau sur une chaise de la salle à manger, s’assit dans un fauteuil et regarda le journal d’aujourd’hui :
Ethan, le jeune garçon de 13 ans qui a disparu le 9 septembre 2007 a été retrouvé vivant hier soir au bord d’un lac. Les enquêteurs sont sur une piste et cherche celui ou ceux qui l’a kidnappé et emmené au lac. Le ou les coupable(s) risque 5 ans de prison dont trois fermes et 160 000 € d’amende.
« Hélène, le garçon qui s’est fait enlevé a été retrouvé vivant, s’écria papa. »
Ma mère se figea. Elle resta muette.
Mon père, voyant que ma mère n’avait pas la forme, se leva et alla la voir dans la cuisine.
« Chérie, je vois qu’en se moment ça ne va pas, alors si on allait au restaurant ce soir ? dit papa.
-Euh… d’accord, dit maman, qui n’aime pas trop y allait. »
Je les observais depuis les escaliers et me réjouissait pour maman, qui allait enfin prendre l’air avec papa. En douceur, je montais les marches une à une et rejoignis ma chambre.
C’était une belle pièce (ma préférée, normal !) peinte en bleu avec des meubles blanc et un grand lit en hauteur noir. Un bureau bordait la chambre et des rideaux rouge orangé illuminaient la pièce. Je fis mes devoirs en vitesse et descendit. Lucie me rejoins immédiatement avec son doudou qu’elle ne lâche jamais. Maman dit :
« Nous allons au restaurant avec papa. La soupe est prête et j’ai aussi fait des raviolis pour vous. N’oubliez pas de vous brosser les dents après le repas, d’accord ? A tout à l’heure Camille et à demain Lucie. Soyez sage les filles.
-Au revoir, lança mon père. »
Chapitre 4 :
« Dans la peau de sa mère »
Pendant que je regardais ma série préférée, Grey’s Anatomy, le téléphone de maman sonna, elle l’avait oublié. Je décrochai et entendit une voix d’homme qui m’était familière.
« Allo, dis-je.
-Coucou c’est encore moi Hélène, je ne l’ai pas trouvé, désolé. »
Paniquée je répondis :
« Ce n’est pas grave, écoutez… euh écoute je n’ai pas le temps là. A plus ! »
Je suis contente qu’il ait cru que c’était maman. Mais, qu’est-ce qu’il n’a pas trouvé ? Je ne comprends pas. Maman nous cache quelque chose et je dois découvrir ce que c’est.
« Lucie c’est l’heure de ce coucher maintenant, lui dis-je.
-Encore un peu sil-te plait Camille !
-Non, va te coucher et ne discute pas ! »
Elle s’exécuta et fila à toutes jambes dans sa chambre. Quartier libre pour moi. Il faudrait que j’essaye d’en savoir plus sur ce que ma mère cherche.
Je fouillai tout les meubles du salon, ceux de la cuisine et de la chambre de mes parents.
Mais je n’y trouvais rien. Je me suis résignai à fouiller le portable de ma mère. Toujours rien.
Elle a du effacer tout les messages de ce mystérieux inconnu. Dommage !
Je commencer a stressée comme une malade. Qui est-il ? Que voulait-il ? Et qu’est-ce qu’il
n’a pas trouvé ? Toutes ces questions ce bousculer dans ma tête à droite, à gauche, en haut, en bas dans mon cerveau. Tout d’un coup, Lucie fit irruption dans la pièce :
« Camille j’ai peur !
-Qui a-t-il ? demandai-je.
-J’ai entendu du bruit qui venait de la fenêtre lors je me suis penchée et j’ai vu un homme par terre. »
Chapitre 5 :
« Faute avoué à moitié pardonner ? »
Le lendemain matin je ne pris pas le temps de prendre mon petit déjeuner. Je ne supportais pas de vivre en présence d’une « criminelle » à la maison. Alors je sortis en pleurant, en me demandant pourquoi ma mère avait fait sûrement quelque chose de grave. En passant je regardais si l’homme qu’avait vu Lucie était là. Non, personne !
Je marchais le long de la rue Marcel Pagnol en réfléchissant, en me creusant la tête, en repensant à tous ces évènements qui me hantée. Pourvu que maman n’est pas fait une grosse bêtise. Je l’espère ! Mais comme je suis très futée j’ai pris soin de prendre le portable de maman. Soudain, un appel. J’étais très stressée à l’idée de répondre. Je décrochai.
« Allô, soupire-ai-je. »
Je reconnu immédiatement la voix de tante Cécile. Quel soulagement !
« Coucou Camille, c’est bien toi ?
-Oui, comment tu va ?
-Bien, t’as mère est là ?
-Euh…non elle…elle est allée faire des courses.
-Ok, alors tu pourras lui dire que j’aimerai passée un weekend chez vous si ça ne dérange pas, car je m’ennuie un peu à Nantes.
-Oui je le lui dirai, au revoir Cécile ! »
Ouf ! Mais j’aurai préférée savoir ce que l’homme n’avait pas trouvé. De plus, ça ne m’arrangée pas que tante Cécile viennent à la maison. Elle allée savoir que sa sœur manigancée quelque chose avec quelqu’un. C’est pas bon du tout, ça !
Je me demande si cet homme que Lucie a vu dans le jardin n’a pas un rapport avec tout ça.
Pendant que je marchais dans les rues les points fermées, la bouche creuse et les sourcils froncés un garçon traversait la rue. Il me plaisait bien, même beaucoup. Il était cent fois plus beau que Rudy.
Je sortis mon portable et hop c’était dans la boite. Personne ne pouvait résister à un blond à la mèche rebelle. De loin, il avait l’air angoissé, mais je ne voyais pas très bien. Je rentrai quand même à la maison. En rentrant papa râla :
« Où étais-tu passé Camille ?
-Rien je suis allé prendre l’air c’est tout ! »
Je lançai à maman un regard sombre et plein de haine qu’elle remarqua brusquement.
Elle s’éclipsa. Papa resta seul avec Pitchounet, notre chat noir et gris et Juna notre chienne. Il regarda derrière lui et soupira. Avant que maman n’aille dans sa chambre je déposai son téléphone sur la table de chevet à côté de son lit. Ni vu ni connu, je filai dans la mienne.
J’entendis les pas de maman. Elle escaladait les escaliers en pleurant, se posa sur son lit et continuer à verser des larmes. J’entrai à mon tour et m’assit sur la couchette.
« Maman que se passe-t-il ? Demandai-je calmement »
Elle me regarda sans dire un mot, me prit la main et m’avoua :
« Ecoute Camille j’ai fait une grosse bêtise, je me suis laissée embarquée, je n’aurai pas dû.
-De quoi maman ?
- Euh…Il y a treize ans ton père avait fait un accident de moto. Il a était dans le coma pendant deux mois. Et moi je l’ai attendu, mais un jour un homme m’a gâchée la vie.
Il…Il m’a séduite et j’ai craquée. Quelques mois plus tard j’ai découvert que…que j’étais enceinte…
-Tu veux dire que papa n’est pas mon père ? dis-je très énervée.
- Oui euh…non ce n’est pas…
- Je m’en vais ! »
J’étais très vexée. Comment avait-elle pu me mentir pendant tout ce temps ?
Chapitre 6
« Encore et encore ! »
« Camille, c’est l’heure de se réveiller, un beau weekend s’annonce, s’écria papa. »
J’ai très mal dormis, les paroles de la veille m’on bouleversée et papa qui est si gentil avec moi et avec maman, d’ailleurs est-ce toujours ma maman ? Je m’habillai en vitesse et courait vers la cuisine ; je mourais de faim ! Maman avait achetée des croissants tout chauds et avait fait de bonnes tartines. Mais moi je n’en voulais pas je pris un bol de céréales et montai dans ma chambre. Je ne pouvais plus la voir ! Soudain maman entra et s’assit sur mon pouf.
« Ecoute, tu ne m’as pas laissée le temps de t’expliquer, ce n’est pas toi, j’ai eu un autre enfant…
-Quoi ? Et c’est qui ?
- Je ne sais pas cela fait 10 ans que je ne l’ai pas vu.
- Pourquoi tu ne nous l’a pas dit plus tôt ? me calmai-je. »
Maman ne dit rien, elle pleura puis sortie de la chambre en courant.
J’étais anéantie, non seulement elle nous avait eu un amant et en plus elle avait eu un enfant.
Je m’effondrai sur mon lit et élimina toutes les larmes de mon corps. Tout à coup, on frappa à la porte d’entrée. Je dévalai les escaliers pour aller ouvrir. C’était Mme Grimb, une gentille voisine de 70 ans, qui nous avait apportée quelques légumes de son jardin. Soudain elle dit :
-Pourquoi pleure-tu ma petite ?
- Rien, c’est…c’est maman qui m’a gronder car…car je n’ai pas passée l’aspirateur, nettoyer la salle de bain ni ranger la cuisine.
-Ta mère t’en demande beaucoup aujourd’hui, si tu venais manger chez moi pour faire oublier tout ça à ta maman. De plus, Clarinette et Basson seront contents de te voir.
- D’accord Mme Grimb et merci ! »
Clarinette et Basson sont deux adorables caniches, qui aiment jouer à la balle tout le temps.
Et qui redonnent le sourire à Mme Grimb.
Chapitre 7 :
« Un bel inconnu »
Cela m’avait fait du bien de déjeuner chez Mme Grimb : poulet rôti et frite. En sortant je failli m’évanouir ;
Le beau blond passa dans la rue d’en face. Je le suivis discrètement. Il s’engagea dans un pavillon étroit. Cachée derrière un buisson, je l’observais, une ombre féminine s’approcha de lui et le prit dans ses bras, c’était émouvant. Je ne voyais pas le visage de cette femme mais cela ne me concernait pas. Je m’éclipsai en douceur et dévala la rue Marcel Pagnol.
En rentrant, je vis papa qui regardait la télé et Lucie qui jouer avec ses poupées.
« Papa, maman est là ?
-Non, elle est allée faire des courses car il n’y avait plus d’œufs et de beurre, dit mon père.
-Ah. »
Bonne nouvelle ! Je montai les escaliers et allai dans la chambre parentale. Je fouillai tout les tiroirs mais rien. J’avais déjà essayé de chercher la dernière fois mais en vain. Je rejetai un œil dans l’armoire de maman. Je tombai sur une feuille d’identité appartenant à Ethan Wingshter. « C’est le fils de mon prof principal » pensai-je. Alors, pourquoi maman a-t-elle sa fiche personnel, si elle n’est pas sa… ? Je crois que je commence à comprendre. Mais je suis terrifiée ! J’ai peur de la réaction de papa quand il va apprendre tout les mensonges de maman…
Chapitre 8 :
« La révélation »
En fait, maman était la maîtresse de M. Wingshter, si je comprends bien, donc, par erreur elle a eu Ethan, l’enfant de treize ans qui a disparu, je pense. J’étais bouleversée. En plus, demain j’allai revoir celui qui a gâché notre famille ! Rien que dit penser cela me donnait des nausées !
Le lendemain, très agacée, je m’habillai, prit une chocolatine dans la cuisine et me rua à la porte. Je revis encore mon beau blond. Il fallait bien lui avouer mes sentiments, mais je suis trop timide. C’est lui qui s’avança vers moi, il dit :
-Bonjour, on est dans quelle rue ?
-Pa…
-Hé ! »
Je jouais la comédie, faire semblant de s’évanouir ça peut marcher, non ?
Il me rattrapa et me tapota doucement la joue. Je m’éveillai, le regarda longuement avant de lui dire merci et de lui sauter au cou. Il me demanda qui j’étais et ou j’allais je répondis :
« Je m’appelle Camille Duprés, j’ai 12 ans et je vais au collège La Rocal.
-Moi c’est Ethan Wingshter et… Camille réveille toi !
J’étais retombé dans les pommes, mais cette fois-ci pour de vrais ! Ethan m’emmena chez moi (la maison la plus près) et découvris ma mère qui s’affola pour moi et pour lui. Il ne pouvait pas débarquer comme ça ! Maman devait des explications à papa et ce n’était pas gagner !
Papa entra dans le salon où Ethan m’avait délicatement déposée et le regarda :
« C’est toi qui l’a trouvée, demanda- t-il paniqué.
-Oui monsieur.
-Merci mon garçon, comment tu as su que nous habitions ici ?
-C’était la maison la plus près, monsieur.
-Ah oui je comprends, comment va -telle ?
-Bien, répondit maman inquiète. »
Ethan regarda maman. Il dit :
-Ecoutez, monsieur je suis Ethan Wingshter et c’est moi qui avais disparu. Je…je…je suis le fils de votre femme. »
Papa resta bouche bée, il prit son manteau et sortit énerver. Maman s’effondra en pleure dans les bras d’Ethan. Je me réveillai soudain, en voyant le beau blond et maman l’un contre l’autre.
-Maman ?
-Camille ? Comment vas-tu ?
-Je crois que ça va. Mais qu’est-ce qu’il fait là ?
-Tu le connais ? demanda maman. »
La mémoire me revenait peu à peu.
-Oui, c’est ton fils dont je suis tombée amoureuse, maman !
Chapitre 9 :
« Vérité et colère apaisés ? »
Ethan me regarda les yeux pleins de larmes. Maman aussi. Elle me prit dans ses bras et invita Ethan à se joindre à nous. A ce moment là, Lucie entra dans le salon.
« Vous fêtes quoi ?
-Rien ma chérie, dit maman, Camille a eu un petit malaise, c’est tout.
-Ah, et c’est qui le garçon ?
-C’est le sauveur de ta sœur.
-Ah, répondit Lucie.
Je me jetai dans les bras d’Ethan, maman pleurait et Lucie rigolait. Ethan me sera fort contre lui. Soudain, papa rentra et prit ma mère appart :
-Ecoute Hélène, j’aimerai savoir se qui s’est passée ? dit papa en reprenant son souffle.
-Chéri, je suis désolée...mais il y a 13 ans, quand tu étais dans le coma, par erreur, j’ai étais séduite par un homme et je n’ai pas résistée à ses avances. Tous les jours, il m’offrait des fleurs…bref, et un jour j’ai découvert que j’étais enceinte de 3 mois, tu venais juste de sortir de l’hôpital. Alors, quand tu l’as appris tu étais très heureux ! Je t’es fais croire que j’étais enceinte d’un mois. Et un jour j’ai accouchée d’Ethan secrètement et quelques mois après, Camille est arrivée. J’ai confiée le petit a son père qui était divorcé avec quatre enfant et lui avait dit que je ne voulais plus jamais le revoir, à ce moment là je ne me doutais pas que ça serait le prof principal de notre fille. Camille et Ethan ont grandi tout les deux dans mon ventre à trois mois d’intervalle mais n’ont pas le même père. Camille est vraiment ta fille, Jean !
-Excusez-moi d’avoir semé la pagaille au sein de votre famille, monsieur Duprés, bégaie Ethan.
-Ce n’est pas de ta faute, lança papa calmement. »
En entendant le récit de maman, papa ému avait beaucoup réfléchie et avait décidé de pardonner. Mon père avait décidé de parler avec Michel Wingshter. Il était d’accord pour pardonner. Il invita la femme et les quatre enfants de M. Wingshter, Lisa, Arnaud, Coralie et Alexandre à diner. C’était vraiment le meilleur mari et papa du monde mon père !
Ils discutèrent tranquillement de ce qui c’est passé il y a 13 ans pendant que nous, les enfants nous faisions connaissance. Lisa, 8 ans, est une petite fille très vive et qui est très curieuse. Arnaud, 11 ans, gentil et très intelligent quand il veut ! Coralie, 14 ans, toujours dans sa bulle et ne parle presque jamais. Et Alexandre, 17 ans, qui est un savant qui en fait même trop. Il va faire des études de médecine.
Pendant le repas, Annie Wingshter demanda à ma sœur :
« Lucie, tu as quel âge ?
-J’ai 7 ans et demi, madame.
-Bientôt huit, ajouta maman avec un grand sourire.
Chapitre 10 :
Ethan était aussi présent au repas. Je m’éloignais un instant pour lui parler. Ma timidité c’était évanouie. Je lui avouai une deuxième fois mes sentiments, m’approcha de lui et me laissai aller. Jamais cela ne m’était arrivé ! Pour moi, Ethan n’était pas seulement mon demi-frère mais aussi celui que j’aimais.
Nous revenons dans la salle à manger main dans la main. Les parents se regardèrent intrigués. Soudain papa dit :
« Venez les amoureux ! Le dessert est servi. Tout le monde se mit à rire. Cela ne déranger personnes.
Papa, Maman, Lucie, Michel, Annie, Ethan, Alexandre, Coralie, Arnaud, Lisa et moi-même vivions pour l’instant heureux !
Fin